Agacé après la déroute de son équipe face à l’AS Retiers (1-3), le coach Christophe Dabo livre son analyse sans concession.

Christophe Dabo, avez-vous digéré votre défaite du week-end dernier face à l’AS Retiers (1-3) ?
"Nous sommes dans le dur. Nous avons été défaillants dans tous les compartiments que ce soit l’état d’esprit, le physique, le combat,… Dans le jeu, je n’ai rien vu et je le dis avec beaucoup de recul."
Quels ont été vos mots à vos joueurs au coup de sifflet final ?
"Nous avons pointé du doigt les joueurs défaillants, les lacunes."
Le message a été compris ?
"Pour cette semaine, je le pense mais après…"
Tout n’est pas à jeter dans votre groupe tout de même ?
"C’est un groupe qui a du talent mais dès que les petits démons rejaillissent nous sommes incapables de rebondir."
Quels petits démons ?
"Le joueur de football d’aujourd’hui est égoïste. Il ne balaie pas devant sa porte. C’est un constat que je fais depuis trois ans et peu d’entraîneurs osent le dire. Nous sommes obligés de travailler sur les états d’âme au lieu de nous concentrer sur le jeu. Je n’aime pas le footballeur d’aujourd’hui."
"Nous sommes dans le dur. Nous avons été défaillants dans tous les compartiments que ce soit l’état d’esprit, le physique, le combat,… Dans le jeu, je n’ai rien vu et je le dis avec beaucoup de recul."
Quels ont été vos mots à vos joueurs au coup de sifflet final ?
"Nous avons pointé du doigt les joueurs défaillants, les lacunes."
Le message a été compris ?
"Pour cette semaine, je le pense mais après…"
Tout n’est pas à jeter dans votre groupe tout de même ?
"C’est un groupe qui a du talent mais dès que les petits démons rejaillissent nous sommes incapables de rebondir."
Quels petits démons ?
"Le joueur de football d’aujourd’hui est égoïste. Il ne balaie pas devant sa porte. C’est un constat que je fais depuis trois ans et peu d’entraîneurs osent le dire. Nous sommes obligés de travailler sur les états d’âme au lieu de nous concentrer sur le jeu. Je n’aime pas le footballeur d’aujourd’hui."
"Je me fixe deux ans pour remonter"

Après une descente de DSE, vous pensiez vivre une nouvelle saison galère ?
"Ce n’est pas une saison galère. J’ai un groupe élargi qui a du talent mais c’est trop épisodique. Avec cette équipe, nous pouvons battre n’importe qui mais malheureusement nous faire battre par n’importe qui."
Votre plus grand adversaire, c’est vous-même ?
"Exactement. Quand l’investissement est total et que les états d’âme sont laissés aux vestiaires, il y a des motifs de satisfaction. Après, il ne faut pas généraliser sur tout un effectif. Il faut continuer à s’appuyer sur des joueurs exemplaires. 80% de mes joueurs sont irréprochables."
D’un ancien pensionnaire de DSE, nous attendions de vous voir lutter pour la remontée et non pas le maintien ?
"Au vu des résultats, j’espérais mieux. Après si nous en sommes là, c’est que nous le méritons. Notre objectif est le maintien. Nous avons fait un gros recrutement cette année. Pour que la mayonnaise prenne, il faut du temps, ne pas sauter les étapes. Nous voulons rebâtir pour se stabiliser."
La remontée est donc un projet à moyen ou long terme ?
"A moyen terme. Je me fixe deux ans pour remonter. Il faut pour cela que les joueurs restent et adhérent au projet."
Dimanche, vous rencontrez les Jeunes d’Argentré. C’est un match que vous craignez ?
"Oui, je le crains pour plusieurs raisons. Nous ne sommes pas dans une bonne spirale. Au match aller, j’avais trouvé que cette équipe d’Argentré avait une envie de jouer bien présente. Même s’ils sont lanterne rouge, j’ai un profond respect pour cette dernière place. Je la respecte car c’est la place que nous occupions la saison dernière en DSE. Je n’aurais pas aimé que l’on ne respecte pas mon équipe."
G.R.
"Ce n’est pas une saison galère. J’ai un groupe élargi qui a du talent mais c’est trop épisodique. Avec cette équipe, nous pouvons battre n’importe qui mais malheureusement nous faire battre par n’importe qui."
Votre plus grand adversaire, c’est vous-même ?
"Exactement. Quand l’investissement est total et que les états d’âme sont laissés aux vestiaires, il y a des motifs de satisfaction. Après, il ne faut pas généraliser sur tout un effectif. Il faut continuer à s’appuyer sur des joueurs exemplaires. 80% de mes joueurs sont irréprochables."
D’un ancien pensionnaire de DSE, nous attendions de vous voir lutter pour la remontée et non pas le maintien ?
"Au vu des résultats, j’espérais mieux. Après si nous en sommes là, c’est que nous le méritons. Notre objectif est le maintien. Nous avons fait un gros recrutement cette année. Pour que la mayonnaise prenne, il faut du temps, ne pas sauter les étapes. Nous voulons rebâtir pour se stabiliser."
La remontée est donc un projet à moyen ou long terme ?
"A moyen terme. Je me fixe deux ans pour remonter. Il faut pour cela que les joueurs restent et adhérent au projet."
Dimanche, vous rencontrez les Jeunes d’Argentré. C’est un match que vous craignez ?
"Oui, je le crains pour plusieurs raisons. Nous ne sommes pas dans une bonne spirale. Au match aller, j’avais trouvé que cette équipe d’Argentré avait une envie de jouer bien présente. Même s’ils sont lanterne rouge, j’ai un profond respect pour cette dernière place. Je la respecte car c’est la place que nous occupions la saison dernière en DSE. Je n’aurais pas aimé que l’on ne respecte pas mon équipe."
G.R.
Christophe DABO
Né le 13 décembre 1978 à Vannes (Morbihan)
Nationalité : française
Poste : entraîneur de l'Elvinoise FC depuis juin 2012
Parcours
- Joueur : CPB Nord-Ouest, Vannes OC
- Entraîneur : Vannes OC (14 ans Nationaux), Theix Avenir, Elvinoise FC
Diplôme d'éducateur : DEF
Né le 13 décembre 1978 à Vannes (Morbihan)
Nationalité : française
Poste : entraîneur de l'Elvinoise FC depuis juin 2012
Parcours
- Joueur : CPB Nord-Ouest, Vannes OC
- Entraîneur : Vannes OC (14 ans Nationaux), Theix Avenir, Elvinoise FC
Diplôme d'éducateur : DEF
dsr - poule c
